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1ère partie

2ème partie

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2ème partie

Les banques belges ont été recapitalisées à hauteur de plus de 21 milliards d’euros par les pouvoirs publics à l’automne 2008. A l’époque, un message, affirmant que l’intervention de l’Etat constitue un investissement, a percolé et aura réussi à marquer l’opinion publique belge.

Cet exposé démontrera l’inanité factuelle de cet argument. On mesurera donc l’impact réel sur les finances publiques belges de ce sauvetage bancaire. La possibilité d’une nouvelle crise bancaire sera également examinée. D’après les dires d’un banquier ayant pignon sur rue et, de ce fait, peu soupçonnable de radicalisme dans sa critique du système économique, il s’agirait d’"une éventualité qui pourrait prendre une tournure embêtante pour Dexia et KBC". Le contribuable appréciera.

Les perspectives, à moyen terme, sont plutôt moroses. Les dettes (obligations et prêts) de l’Irlande, du Portugal et de la Grèce pèseraient pour plus 28 milliards d’euros dans les bilans consolidés des banques belges. Mais en cas de dégradation de la solvabilité des pays d’Europe orientale, la situation serait plus grave encore puisque la dette globale de la République Tchèque, de la Hongrie, de la Pologne à l’égard des banques belges avoisine les 63 milliards d’euros. L’addition de ces montants donne un total de 91 milliards d’euros. C’est-à-dire 25% du PIB belge. Pas une mince affaire selon toute vraisemblance.

Cette séance de formation permettra de s’interroger sur le bien-fondé d’une politique d’internationalisation à tous crins dont les dérapages ont, jusqu’à présent, été supportés par le contribuable. Alors que, et ce n’est peut-être pas un détail, les banques belges n’ont jamais perdu d’argent en Belgique…

La formation sera donnée par Xavier Dupret, économiste, chercheur au GRESEA (Groupe de Recherches et d’Etudes pour une Stratégie Economique Alternative). Il est l’auteur d’un Livre sur la crise financière, Krach mondial, éditions couleurs livres, 2009 (Krach mondial) et de nombreux articles sur la situation des banques belges : KBC, Dexia, Fortis : mais où sont passés nos liards ?

La formation est organisée en collaboration avec l’ACJJ (Association culturelle Joseph Jacquemotte).