Le gouvernement « Tsípras » a tout accepté : la privatisation du patrimoine national, vendu à l’encan ; la TVA désormais fixée à 23% pour la quasi-totalité des biens ; la baisse des retraites de 11% en moyenne –alors qu’elles ont déjà été diminuées de 45% depuis 2010. Du côté des créanciers, certains reconnaissent, à micro fermé : « C’est le texte le plus dur que les autorités grecques ont jamais signé ! ». Et ce n’est pas fini.
Avant Syriza, les Mémorandums avaient déjà laminé deux gouvernements. Ils avaient anéanti le PASOK (un parti autrement plus solide et mieux implanté dans la société que « la Coalition de la gauche radicale »), rabaissé au rang de groupuscule. Ils avaient désintégré, en bonne partie, la Nouvelle démocratie. Le troisième Mémorandum détruira Syriza, un processus d’ailleurs largement en cours.
Dans cette livraison exceptionnelle d’Angles d’Attac (le journal illustré d’Attac-Bruxelles [1]), dix contributions contestataires dressent le bilan de cinq mois passionnés et dessinent ce qu’aurait pu être un autre scénario, un autre avenir pour la Grèce et l’Europe.
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