Collaboration Attac Bruxelles 1 et 2
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La flexicurité est le nouveau mot à la mode dans les arcanes des instances européennes. Mais que veut-il dire exactement ? Et surtout qu’est-ce qui se cache derrière ce néologisme composé de flexibilité et de sécurité ?
En fait, rien de bon. Il s’agit de trouver un moyen pour faire accepter, par la population européenne, la flexibilité, qui inonde les contrats de travail à l’heure actuelle.
Mais racontez que les gens vont pouvoir gérer leurs loisirs ou combiner vie professionnelle et familiale ne fait plus recettes. La plupart se sont rendus compte que c’était synonyme de précarité. Il faut trouver mieux.
C’est pour cela que la Commission européenne vient avec un grand compromis social : à la flexibilité, on ajoutera une certaine sécurité, quelques allocations de chômage supplémentaires ou de meilleures garanties de statut en cas de contrat à temps partiel... De quoi éviter les excès de la trop grande précarité.
Mais, en échange... c’est le démantèlement du droit du travail qui est exigé : plus d’assurance de conserver son emploi, possibilité d’être licencié à tout moment, indemnité de rupture réduite, marginalisation des organisations syndicales...
C’est quasiment un Frankenstein bis proposé par la Commisssion.
C’est ce qui a motivé Attac Bruxelles 1 et 2 d’organiser une formation sur cette matière qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur la vie des salariés et des chômeurs.
Le texte de présentation se trouve en attaché.
Formation donnée le 13 septembre 2007