Amortissement : opération comptable qui consiste à intégrer progressivement la valeur d’un bien immobilier ou mobilier dans le prix de la marchandise produite. Ainsi, supposons qu’une firme achète un robot ou un automate pour deux millions d’euros. Elle considère qu’il aura une durée de vie opérationnelle de cinq ans. Elle consacrera donc 400.000 euros chaque année à l’amortissement annuel. Et si elle fabrique 100.000 pièces par an, grâce à ce robot, le prix de la pièce intégrera 4 euros pour celui-ci. Ainsi, au bout de cinq ans et de 500.000 pièces réalisées, la valeur totale du robot aura été entièrement recomposée et la firme pourra acheter un nouvel équipement.

L’amortissement est une opération comptable : l’investissement a déjà été effectué ; l’amortissement est la récupération de cet argent ; il s’ajoute donc aux liquidités reçues par la firme de ses activités commerciales.

Plusieurs législations facilitent l’emploi comptable de l’amortissement. C’est ce qu’on appelle l’amortissement accéléré. En Belgique, ce qui est en vogue est la possibilité d’amortir un bien durant les deux premières années à un montant double. Dans le cas de notre exemple, le robot est amorti (sur le plan comptable) en trois ans au lieu de cinq. Avantages ? Primo, l’amortissement est déductible des impôts. C’est donc un bénéfice qui n’est pas taxé. Secundo, au bout de trois ans, le robot est complètement amorti, mais il a encore une valeur puisqu’il peut tenir encore théoriquement deux ans. Autrement dit, il vaut normalement 800.000 euros. La firme peut donc le revendre (par exemple, à l’étranger) et gagner l’argent de cette opération. Tertio, l’entreprise peut racheter du matériel neuf au bout de trois ans au lieu de cinq. Elle est donc plus proche de la nouveauté technologique et des méthodes plus productives. (en anglais : amortization ou depreciation)

Pour en savoir plus : Article Wikipédia