% ATTAC - Bruxelles 1 %

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COUP D’ÉTAT, lock-out, attentats, boycott des élections... L’aile radicale de l’opposition vénézuélienne a tout tenté pour renverser le Président Hugo Chávez, puis son successeur Nicolás Maduro. Alors que le chaos économique et social favorisait ses desseins, la droite extrémiste s’est ainsi démenée pour saboter les tentatives de dialogue avec le pouvoir, et compte désormais sur une intervention américaine pour parvenir à ses fins.

De manière concertée avec les adversaires du chavisme, les Etats-Unis ont donc décidé de frapper à nouveau. Le 28 janvier, Donald Trump a annoncé des sanctions inédites contre la compagnie pétrolière vénézuélienne PDVSA. Celle-ci ne pourra plus commercer avec des entités américaines, et ses avoirs aux USA (7 milliards de dollars) sont désormais gelés. Les raffineries américaines de Citgo –la filiale de PDVSA qui possède aux States 14.000 stations d’essence– pourront continuer à fonctionner, mais les rentrées financières seront déposées sur un compte auquel seul aura accès Juan Guaidó, « le Président » ad interim issu de la droite ultra.

Qui plus est, le régime des sanctions implique également les pays tiers, subordonnés à la Maison Blanche. Dernier exemple en date : le gouvernement de Caracas ne pourra plus disposer des deux milliards de dollars qui lui appartiennent mais qui sont dorénavant bloqués chez Euroclear –le célèbre système de paiements internationaux basé à Bruxelles…

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